A l'occasion de son classement 2014, la magazine décideur a placé classé le cabinet Dutilleul-Francoeur comme excellent consacrant ainsi 35 années d'expérienceÂ
Ce classement récompense l'excellence et la notorioté du cabinet Dutilleul-Francoeur dans le droit du marché de l'art.
Après quelques semaines d'hésitation, l'artiste américain Andres Serrano a finalement décidé, à son tour, de porter plainte contre X à Avignon suite à la dégradation de son "Piss Chris" par un petit commando intégriste. C'était le 17 avril dernier, au dernier étage de la Collection Lambert, où l'oeuvre était exposée depuis le mois de décembre 2010.
Article paru dans le Journal des arts par Roxana Azimi
D’après nos informations, l’artiste Andres Serrano a déposé le 16 mai une plainte pénale au Tribunal de Grande Instance d’Avignon, à la suite de la détérioration de deux de ses œuvres dans l’exposition « Je crois aux miracles », organisée à la Collection Lambert en Avignon.
Le catalogue raisonné de Vuillard, lié à l'exposition internationale consacrée au peintre nabi qui circula en 2003, fait l'objet d'un procès qui fera date dans l'histoire déjà tumultueuse du droit d'auteur. Un couple qui a travaillé sept ans sur les archives du peintre réclame la bagatelle de 1 million d'euros de réparation, ainsi que le retrait de l'ouvrage de la vente. Défendu par Me Dutilleul-Francoeur, il assigne pour contrefaçon éditeurs et auteurs, dont Antoine Salomon, petit-neveu d'Edouard Vuillard et détenteur des archives.
Article paru dans le Figaro par François Duret-Robert
Il n’est pas toujours opportun de paraître savant. Car il arrive que les juges se montrent particulièrement sévères à l’égard de ceux qui savent ou qui, du moins, sont censés savoir.
C’est ainsi que la cour d’appel de Versailles (1) vient de refuser l’annulation, pour erreur, d’une prétendue peinture de Vlaminck qui s’était révélée fausse car celui qui demandait cette annulation était expert en tableaux modernes et avait participé à des ventes où figuraient des... Vlaminck. Les juges ont considéré que, de ce fait, son erreur était inexcusable. Voici exactement ce qui s’est passé. Le 15 février 1996, Raoul Laurent fit l’acquisition, pour le compte de la société Montjoie Art Transactions (MAT) dont il est le gérant, d’une toile de Vlaminck intitulée Paysage à la rivière. Une excellente affaire car le prix demandé par le vendeur, Marie-Paule Hallouin, était plus que raisonnable pour une oeuvre de cet artiste, antérieure à 1920 : 300 000 francs.
Article paru dans le Figaro par François Duret-Robert
EXPERTISE Les auteurs d’un catalogue raisonné peuvent-ils refuser des oeuvres jugées authentiques ?
Wildenstein au coeur de la polémique
Les Wildenstein sont victimes de leur prestige. Ils ont beau faire, ils ont beau dire, dès qu’ils froncent les sourcils devant un Fragonard ou un Monet, celui-ci devient suspect aux yeux des amateurs. Les Wildenstein sont victimes de leur prestige. Ils ont beau faire, ils ont beau dire, dès qu’ils froncent les sourcils devant un Fragonard ou un Monet, celui-ci devient suspect aux yeux des amateurs.
Bien entendu, leurs opinions ou celles qu’on leur prête prennent un poids encore plus redoutable lorsqu’elles figurent, noir sur blanc, dans des ouvrages scientifiques. Et notamment dans les catalogues raisonnés que le Wildenstein Institute consacre à l’oeuvre des meilleurs peintres, anciens ou modernes. Les tableaux qui sont bannis de ces livres, ou qui y figurent mais marqués du sceau de l’inauthenticité, deviennent invendables. D’où le courroux de leurs propriétaires. Dernièrement plusieurs d’entre eux ont exhalé leur amertume devant la justice (1). Dans les deux affaires d’actualité, les oeuvres contestées sont des dessins de Modigliani qui ont été acquis aux enchères, l’un dans une vente dirigée le 19 juin 1985, par Me Ader, Picard et Tajan (prix d’adjudication : 379 000 F), l’autre dans une vente organisée le 20 mars 1991, par Me Cornette de Saint-Cyr (prix d’adjudication : 1 737 000 F).
Article paru dans le Figaro par François Duret-Robert
Le verdict des catalogues raisonnés dénoncé
Des oeuvres toujours au purgatoire
Les propriétaires de toiles contestées par ces « bibles » de l’art se rebiffent. Deux procès exemplaires.
C’est un fait : si une peinture est exclue du catalogue raisonné consacré à l’oeuvre de l’artiste concerné, elle devient invendable. On mesure ainsi le pouvoir dont disposent les auteurs de ces ouvrages. Et l’on comprend le courroux des propriétaires des toiles bannies. D’où les tentatives actuellement faites par certains collectionneurs pour obliger, de force si l’on peut dire, deux de ces auteurs à inclure des oeuvres dans leurs catalogues respectifs tentatives qui se concrétisent par des actions en justice.