
L’année 2014 a battu tous les records en termes de résultats de ventes aux enchères, la tentation est donc grande de vendre tout ou partie de sa collection.
Toutefois, il ne faut pas se précipiter et offrir ses œuvres à la première étude de ventes aux enchères. Le marché de l’art est complexe et ce n’est parce que telle œuvre d’un artiste de votre collection a fait un prix canon que votre œuvre se revendra le même prix.
En effet, le prix d’une œuvre d’art dépend de plusieurs paramètres : le sujet, le caractère ancien ou récent, le lieu de vente : pour tel artiste la marché sera à New York, tandis qu’il sera à Paris pour tel autre.
Il faut également se méfier des frais cachés, tels les frais de transport, les frais de publication dans le catalogue de vente ou encore les frais de publicités.
Il est donc important de dialoguer avec la maison de vente et de se renseigner sur le montant total des frais.
Pour les collections importantes, il est d’usage de négocier les conditions de ventes et dans certains cas d’obtenir une garantie du prix total de vente. Par exemple, si l’ensemble de votre collection est estimée entre 10 millions et 15 millions d’euros, la maison de vente peut éventuellement vous proposer de vous garantir le paiement à hauteur de 10 million quand bien même le total des adjudications serait inférieur. Si la vente dépasse 10 millions, la convention prévoit généralement un partage des sommes entre la maison de vente et le vendeur.
Dans tous, les cas la mise en vente des biens donne lieu à un contrat. Le cabinet Dutilleul-Francoeur, spécialiste du marché de l’art accompagne ses clients dans la rédaction et la négociation de ce type de contrats.
Droit du marché de l'art - Avocat - Avenue Victor Hugo - 75116 - Paris
Téléphone : 01 40 67 91 66
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